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"Théo Bereyter était venu en 1900 à S. et y avait ouvert, avec le capital qu'il avait pour part accumulé et pour part reçu en héritage, un emporium dans lequel on pouvait tout acheter, du café en grain au bouton de col, de la camisole au coucou d'appartement, du pain de sucre candi au chapeau haut de forme." " Elle fumait un gros cigare brésilien et me jetait de temps à autre à travers la fumée bleue un regard d'invite. Mais je ne savais pas comment m'y prendre pour lui adresser la parole et dans mon embarrs, je ne cessais de fixer les gants de chevreau blancs pleins de petits boutons qui reposaient à côté d'elle sur laa banquette." W.G. Sebald, Les Emigrants, Babel, Actes Sud, Arles, 2001,pp. 64; 144 (nb. couverture "Folio) (Trouvé-choisi par Raphaëlle Mathieu )