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Elle se trouva en face d'un gros homme assez court qui bombait le torse dans une veste de velours à soufflets. Sans chercher à entrer il déboutonna la jugulaire de son shako de taupe, se découvrit et se présenta : - " Baron Chapuseau. Nous nous sommes rencontrés aux obsèques de feu Paul Bâche. Ma demeure est à cinq minutes. J'ai cru devoir vous rendre une visite de bon voisinage . Pardonnez ma tenue. Je reviens de la chasse." Elle remarqua seulement qu'il portait en bandoulière un fusil et une carnassière. Jacques Laurent, Les dimanches de Mademoiselle Beaunon, Grasset, Paris 1982, pp. 213 (Trouvé-choisi par Pascale Redureau)