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“La tunique boutonnée jusqu’au cou, les cheveux coupés courts avec une raie au milieu et les oreilles dégagées, elle avait sur le visage, comme ses camarades, une expression d’insondable mépris pour les “nouveaux” assis face à elle. Elle prit la parole d’une voix dure, sans un mot de salutation: “ Angka a gagné la guerre! (...)” “ Une vieille cambodgienne demanda tout fort que personne ne touche aux boutons sur les accoudoirs: ça pourrait faire tomber l’avion dans l’océan.” Haing Ngor , Une odyssée cambodgienne, Presses Pocket, Paris, 1989, pp. 120, 398