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“Dans la vitrine se déploient des caracos fleuris, des soutiens-gorges balconnets, des culottes échancrées dans des tons de fraîcheur, de pois de senteur mauves et bleus, quelques photos de modèles alanguis arborent des ensembles noirs plus sulfureux. Les allusions démoniaques de ces dessous soyeux sont-elles vraiment démenties par le sourire franc des cover-girls qui vous regardent en face, sans arrière-pensée apparente ? Sans doute est-ce au contraire le comble de la perversité. On entre là avec un alibi des plus humbles, des plus honnêtes : -Tu passeras me prendre des boutons-pression chez mme Rosières ?" Philippe Delerm , “Frous-frous sous les cornières” ,La Première gorgée de bière, , éd. L’arpenteur, Paris, 1997, p. 78